De quoi s'agit-il de foot ou de randonnée? De randonnée bien sûr!!!!!
En effet les calanques ont ceci de particulier, un relief difficilement ''côtable'' néanmoins très montagnard. Tout commence lors de la reconnaissance du mercredi .
Au départ du parking des Goudes nous empruntons le GR51-98 et après avoir franchi le pas des Garrigues (avec les mains) nous continuons notre périple selon le circuit tracé initialement.
D'autres pas à franchir toujours avec les mains (spécialités du cru) ,des passages aériens des cols et pour terminer descente par une petite sente encaissée et odorante jusqu'au Grand Malvallon complètement défiguré par un récent incendie ou là malheureusement les essences enchanteresses précédentes laissent place à une odeur acre de fumée.
Retour au parking par le GR.
C'est décidé ce circuit que nous côtons 2 avec Alain ,Jean-Claude et Guy est modifié et il est décidé de rester principalement sur le GR 51-98 traversant le massif de Marseilleveyre avec une variante finale nous emmenant à Béouveyre au point côté366 à l'ouest du col des Chèvres (tout un programme) pour un retour par le même tracé.
Jeudi les deux groupes réunis sur le parking des Goudes se lancent vers des destinations différentes sous un ciel nuageux mais le cœur rayonnant de soleil.
Tout le long de notre chemin notre environnement est composé de paysages magnifiques et de senteurs méditerranéennes .
Cap Croisette, Ile Tiboulen, Port des Goudes, le Guy des Goudes pardon le Fortin des Goudes suivi de l'ancienne batterie de l'Escalette que nous découvrons lors du contournement (décidé la veille) du pas des Garrigues le tout saupoudré de cistes, de valérianes, de romarins et de genêts nains parfumés. Ensuite descente, ascension (pieds/mains) toujours sur le GR jusqu'au chemin plein Est nous emmenant à notre objectif. Arrivés au pied du col de Mutte (nouvelle option) nous déjeunons avec comme point de vue entre autres Marseille et sa Bonne Mère.
De retour à notre point de départ (parking des Goudes) l'horaire le permettant et comme prévu, direction Cap Croisette d'où nous découvrons la totalité de l'Ile Maire, du Passage des Croisettes et son joli petit calvaire.
Retour laborieux à Cassis inhérent à une traversée des Goudes de plus d'une heure.
Le seul avantage de ce périple final sera de découvrir qu'en plus du Fortin des Goudes il y a ,le Tabac, le PMU, la Pharmacie et de nombreux autres commerces du même patronyme (ce Guy quel cachotier!)
Le lendemain nouveau circuit ''plus roulant’ et agrémenté d'un départ du Col de la Gineste via un itinéraire proposé par Jean-Claude et Alain pour Sugiton et le belvédère de Morgiou.
Du col de la Gineste nous passons par le Pain de Sucre, Le col Ricard nous empruntons le chemin du Centaure qui longe à l'Ouest les Falaises de Lumigny desquelles nos amis du groupe 2 qui nous précèdent nous envoient des coucous aériens. Descente escarpée à la Calanque de Sugiton où nous déjeunons sous la surveillance indéfectible du Torpilleur.
Nos amis du groupe 2 de retour du Mont Puget nous rejoignent et nous remplacent pour déjeuner quand à nous il est temps de repartir. Qui dit descente escarpée dit montée escarpée mais nous nous remettrons bientôt au belvédère. Vues, vent à couper le souffle nous attendent.
La côte si joliment découpée de calanques, de caps, de presqu'îles et Port Morgiou se détachent du bleu de la mer et du ciel et de notre table d'orientation perchée à 248m d'altitude et bien que dominant toutes ces merveilles formées par Mère Nature nous nous sentons tous petits.
Après s'être bien oxygénés nous repartons par un magnifique petit sentier arboré de pins d'Alep un peu plus à l'Ouest que celui utilisé le matin et juste un peu venté......
3eme jour et 3 calanques au programme plus le Cap Cable si l'horaire le permet.
La première Port Miou que nous longeons en empruntant un petit chemin à l'Est du GR 51-98 , bien que sans noisettes ,nous permet de suivre de très (très) près notre calanque avec un final plus que glissant pour nous diriger ensuite en direction de la Pointe de la Cacau. Après un coup d'œil sur le Trou Souffleur (phénomène aéraulique) et une boucle sur le sur la Pointe de la Cacau descente par un chemin escarpé à la plage de Port Pin.De là nous retrouvons et empruntons le GR orné de part et d'autre d'une haie de végétaux aux fragrances méditerranéennes en direction d'en Vau .
Pique-nique à côté du belvédère avec pour horizon au Sud le massif calcaire parsemé de cordées sur sa façade et son plateau du Castel Viel , au Nord-Ouest Belvédère et Grande Aiguille d'en Vau.
Descente et retour via la Calanque de Port Pin où quelques Nymphes et Neptune prirent un bain de pieds. Comme convenu l'horaire le permettant et en longeant Port-Miou par l'Est direction Cap Cable. Tout le long du chemin de nombreux îlots d'informations inhérents à la formation ,l'économie la faune ,la flore des Calanques que certains apprirent par cœur.
Un passage par la petite Chapelle Notre-Dame du bon voyage dédié aux marins de retour d'expéditions, la Plage Bleue, retour aux voitures avec une dernière vision azuréenne de la baie de Cassis.
Dernier jour, toujours et 1 et 2 et 3 cette fois -ci groupés. 1groupe de randonneurs direction l'Italie,2 un groupe pour une première partie, 3 un dernier groupe pour la totalité orchestrée par Jean-Claude .
Du fait d'un Mistral très important la route des Crêtes était fermée ne nous permettant pas de partir pour notre randonnée du point de départ prévu et d'atteindre le Sémaphore du Bec de l'Aigle (que nous verrons quand même de la borne 394 )et la Grande Tête ultimes objectifs de ce séjour.
Mais avant d'arriver à cette borne 394 le chemin nous régala de magnifiques vues sur la baie de Cassis ,du Cap Canaille en surplombant les Falaises Soubeyrannes aux couleurs et points de vue epoustouflants ainsi que sur la baie de la Ciotat.
Tout commença par 1.2.3 niveaux, continua avec 1.2.3 boules,1.2.3 groupes , 1.2.3 passagers dans la DS 3 de Jean-Claude pour notre retour en Gironde et surtout 1.2.3.4 journées exceptionnelles toutes différentes remplies de bonne humeur, d'échanges , aussi de quelques petits problèmes (bien insignifiants) et surtout de plaisirs que nous espérons partagés.