Au petit matin il y avait comme un bruit de fond qui ressemblait soit au son de la douche, soit au doux murmure de la machine à laver (linge ou vaisselle, à chacun son
oreille). Eh oui il pleuvait et lorsque nous nous sommes retrouvés sur le parking ça tombait toujours ainsi qu’en voiture pour Targon. Petit miracle, sur la place de l’église, début de notre
parcours, nous étions au sec, ce qui permis de réaliser la traditionnelle photo de groupe (pas besoin d’un grand angle pour une fois puisque nous n’étions que 9) avant que le ciel ne nous retombe
sur la tête. Sur le coup de 9h, un fugitif rayon de soleil, nous fit croire au miracle permanent. Hélas vers 10h le groupe se scinda en deux : le clan des parapluies contre le clan des
vêtements de pluie moins nombreux mais plus colorés.
Jusqu’à la pause de midi, nous testâmes donc la petite pluie fine sadique qui mouille sans qu’on s’en rende compte, puis la pluie moyenne molle mais néanmoins consistante, et la pluie forte avec balayage venteux histoire d’embuer les lunettes. Sur les sentiers parcourus à bonne allure (20km dans la matinée) quelques machines à vendanger et un chevreuil en bout de chemin creux, Michel sortit délicatement son appareil et … le tourna dans notre direction, d’où une photo d’anthologie .
A l’heure du casse-croute, le hangar où nous comptions nous abriter était en vue et la pluie cessa et un 
soleil voilé nous permis de déjeuner
dans la bonne humeur d’autant plus qu’à quelques pas de là un figuier muri à point nous attendait pour le dessert.
Les derniers kilomètres sous une pluie qui avait repris (pluie d’orage, tiens nous ne l’avions pas encore eu celle-là) nous permis d’atteindre l’abri mis à disposition par le conseil général et de déguster les fruits que la grande prêtresse de l’entre-deux mers avait cueilli le matin même. les photos du blog + le point de vue de Michel