L'avantage de randonner quand la température frôle la glace, c'est qu'il n'y a pas besoin d'imprimer
une cadence militaire, tout naturellement tout le monde avance en rythme, même à 8h du mat. C'est dans la nature du godillot, à 9h chacun enlève une couche, à 10h une deuxième couche, pour ceux
qui en ont encore en réserve plus quelques fruits secs et c'est reparti jusqu'à l'heure du pique-nique. Et c'est là que ça se gâte un peu car Patrick, plongeant dans sa mémoire, se souvenait
d'avoir naguère pique-niquer à l'abri d'une tonnelle avec table et bancs près d'une gare au bord de la piste cyclable. Pas plus d'abri que de beurre en broche, mais du soleil, de l'herbe, une
petite prairie à l'abri du vent, un endroit idéal pour une petite sieste. Hélas les godillots n'attendent pas, mes 14 collègues sont déjà
sur le départ, vu que Jean-Claude n'a pas daigner poser son posterieur sur l'herbe pour
déguster son paté au foie gras. Le soleil continue de nous accompagner l'après-midi et nous bouclons nos 32km à bonne allure. Une pensée pour la blonde qui n'a pas voulu que nous longions son
champs d'herbes, qui se fument peut-être, vu son insistance à ce que nous fassions un long détour, d'ou le proverbe du jour : la blonde de Daignac ne va pas en ligne droite.
une deuxième maxime que m'a soufflé Anne-marie : "la blonde d'Aquitaine est assez vache"
les photos de Michel sont là, les miennes sont ici, et celles de Jean-Claude y sont pour ceux qui reviennent voir s'il reste du paté au fond de la boîte.