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Nous étions 28 au rendez-vous fixé au parc relais de Cantinolle.

35 minutes plus tard, nous étions rejoints par 4 autres randonneurs qui venaient compléter le groupe. Le groupe étant au complet, le top départ fut donné sous un beau soleil, et pour une visite d’une partie de Bordeaux, là où nous étions certains de ne pas avoir les pieds dans l’eau. Nous admirons les façades du Quai Louis XVIII puis du Quai des Chartrons avant de prendre la rue Latour et de contourner la Cité Mondiale en empruntant le passage Beaujau. Rue Notre Dame - la rue des Antiquaires – fait penser à certains, vin blanc nouveau et châtaignes à la saison….

Après le Cours Xavier-Arnozan, nous cheminons dans le Jardin Public, où certains palmipèdes gardent un œil sur leur dulcinée et défendent leur territoire. Qui s’y frotte s’y pique.

Le Jardin public de Bordeaux abrite un arboretum, une bibliothèque et un Muséum d'Histoire naturelle. De nombreuses attractions sont proposées aux enfants : théâtre de marionnettes, balançoires, aires de jeux, manège à l'ancienne.

Crée en 1746, le jardin public est un espace vert de 10,8 hectares situé en plein centre de la ville actuelle. Conçu par l'architecte paysagiste Ange Jacques Gabriel, c'est le premier jardin de France pensé dès sa création pour sa vocation d'ouverture au public. Son premier visage est "à la française" façon Le Nôtre, l'illustre jardinier versaillais.

Au 18e siècle, des bâtiments apparaissent le long de la rue d'Aviau. Cet ensemble homogène de façades contribue à donner au jardin public son cadre exceptionnel. Avec une première réhabilitation en 1858, le jardin public devient tel que nous le connaissons aujourd'hui, un lieu de balade où la nature prime, agrémenté de découvertes botaniques et d'attractions pour les enfants (théâtre de marionnettes, aires de jeux, un manège à l'ancienne).

1858 est aussi l'année où le vieux jardin botanique de la ville s'y installe. Sa création a une visée pédagogique pour la formation des futurs apothicaires et médecins.

Une réhabilitation du parc a permis la plantation de plusieurs centaines d'arbres (150 essences différentes) et d'arbustes sont replantés, en conservant l'esprit d'arboretum initial et en reconstituant les vues et perspectives qui s'étaient dégradées avec le temps et les tempêtes.

Le Jardin public abrite une trentaine d'espèces végétales remarquables et se compose de différents éléments marquants :

  • Grille en fer forgé d’origine, classée Monument Historique, conservée entre la rue Ducau et la place Longchamp ainsi que sur la place du Champ-de-Mars.
  • Grand bassin construit en 1856 sous la forme d’une rivière serpentine d’une superficie d’un hectare. A une extrémité de la rivière, une cascade artificielle sublime le lieu.
  • Trois ponts contemporains du bassin en fer forgé.
  • Superbes balustres entourant les terrasses.
  • Nombreuses statues présentées sur les terrasses : Diane (Gabies), Jeunesse et Chimère (Granet), Maxime Lalanne (un aquafortiste bordelais), Rosa Bonheur par Gaston Leroux, le buste du sculpteur Domenico Maggesi inauguré en 2006 à l’occasion des Journées du Patrimoine et dans le jardin (Fernand-Lafargue, Ulysse Gayon, Alexis Millardet, Carle Vernet).
  • Au bout des terrasses se trouve l'hôtel de Lisleferme construit en 1781 par l'architecte Bonfin, qui accueillera de nouveau le muséum d’histoire naturelle après sa réhabilitation.
  • Un bâtiment central construit en 1858, sur lequel s’appuyaient les serres tropicales, il abrite aujourd’hui les locaux des jardiniers et des gardes.

En 1970, les grilles du cours de Verdun sont restaurées : 7 500 feuilles d'or sont utilisées par les artisans Bernard, Blot et Lorette.

En 2012, deux arbres ont été labellisés arbres remarquables de France : le cyprès des marais de Mexique Taxodium mucronatum (31 m de hauteur et 166 cm de diamètre au tronc) et le pacanier Carya illinoinensis qui est l’arbre le plus haut du Jardin public (38 m de hauteur avec un diamètre au tronc de 114 cm).

Une des plus anciennes plantes du Jardin public est l’érythrine crête-de-coq, Erythrina crista-galli, située à l’entrée sud-ouest du jardin donnant sur la place Bardineau. Cet arbuste, présent dans l’ancien Jardin des plantes du quartier Saint-Bruno, est déménagé vers 1850 au Jardin public.

 Monument des Girondins

Le monument aux Girondins, situé à Bordeaux place des Quinconces, a été élevé entre 1894 et 1901, à la mémoire des députés girondins victimes de la Terreur. Les Bordelais le nomment couramment « colonne des Girondins » ou « monument des Girondins ».

Le 5 septembre 1942, est décidé le déboulonnage des ornements en bronze, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux, pour être fondus et expédiés vers l'Allemagne.

La ville reçoit en dédommagement la somme d'1,5 million de francs. Le déboulonnage commence à partir de mi-août 1943. Les ornements sont expédiés à la fonderie Savigner à Angers.

Au lieu de les fondre, le fondeur les conserve et les restitue à la ville le 5 juillet 1945. Ils sont entreposés dans les hangars du port autonome, puis ils sont déplacés au 25 avenue du docteur Schinazi, au pied du pont d'Aquitaine.

En 1968, une association se constitue pour réclamer la réinstallation des ornements.

Après une campagne de presse, ils sont finalement réinstallés en 1983. La statuette représentant la Liberté, l'Égalité et la Fraternité, posée sur la sphère dans la main droite de la statue de la République assise de la fontaine sud a disparu, probablement volée.

Allées de Tourny, Cours Georges Clémenceau, Place des Grands Hommes, Eglise Notre Dame,

 

Grand Théâtre

Le Grand-Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l'architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l'Athalie de Jean Racine.

Classé monument historique en 1899, réminiscence de l'Antiquité par son péristyle, l'ouvrage de 88 mètres sur 47 de style néo-classique, s'inscrit dans l'opulent urbanisme bordelais hérité du siècle des Lumières. Il abrite une salle de spectacle d'un millier de places, exemple parfait de théâtre à l'italienne.

Après plus de deux cents ans d'usages divers ou de transformations successives de ses salles comme de son environnement, il a retrouvé, à la fois sa décoration intérieure bleue, or et marbre blanc d'origine à l'occasion de sa dernière restauration en 1991 et sa perspective de temple des muses avec l'aménagement de la place de la Comédie et du cours du Chapeau-Rouge en 2006.

Le Grand-Théâtre est aujourd'hui le siège de l'Opéra national de Bordeaux qui y programme sa saison lyrique et ses ballets. Il accueillait également les concerts symphoniques de l'Orchestre national Bordeaux Aquitaine avant l'ouverture de l'Auditorium de Bordeaux en 2013.

Cours du Chapeau-Rouge, rue des Faussets, rue du Parlement Saint Pierre puis du Parlement Sainte Catherine, rue Sainte Catherine (sans arrêt dans les boutiques malgré les demandes répétées de quelques randonneuses), Galeries Bordelaises, Cours l’Intendance, rue de la Vieille Tour, Musée des Beaux-Arts, Esplanade Charles de-Gaulle, Palais de justice et Ecole de la Magistrature, Mairie de Bordeaux.

 

Cathédrale Saint André

La cathédrale primatiale Saint-André de Bordeaux, située sur la place Pey-Berland,

est le lieu de culte le plus imposant de Bordeaux

Elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II. Dans cette église furent célébrés quelques mariages royaux, en 1137, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs et en novembre 1615 le mariage d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne et de Louis XIII Roi de France et de Navarre...

 

Tour Pey-Berland

La tour Pey-Berland, du nom de l'archevêque Pey Berland, est située à Bordeaux. Elle est le campanile de la cathédrale Saint-André

Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. De plus, en tant qu'élément de la cathédrale, elle est également classée au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

La tour Pey-Berland, comme une centaine d’autres monuments, propriétés de l’État, est gérée, animée et ouverte à la visite par le centre des monuments nationaux.

 

Grosse Cloche

La Grosse cloche de Bordeaux est le surnom donné à un édifice qui servait de porte du rempart médiéval et de beffroi de l'ancien hôtel de ville. Elle est aussi appelée porte Saint-Éloi (du nom de l'église accolée) ou porte Saint-James (car située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle).

La porte et les tours sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juillet 1886

Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite aussi porte Saint-James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les pèlerins de Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James voisine, Saint James étant une francisation du gascon Sant Jacme « Saint Jacques ».

Rue de la Rousselle, Place du Palais, Porte Cailhau, rue des Argentiers, Place et église Saint Pierre, Quai de la Douane, Place de la Bourse, et retour Place des Quinconces pour reprendre le tram D qui nous amène à Saint Médard.

11,2 km de marche dans une ville qui m’a vue naitre, mais dont aujourd’hui j’ai découvert quelques coins inconnus.

Texte Christian, Photos Dominique et François

 

   
 
 

 

 

 

 

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