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jeudi 11 avril : Colorado de Rustrel

4,5km et 75 m en dénivelé le matin, 10 km et 260 m de dénivelé l’après-midi.

Ce matin plus de mistral, le ciel est bleu et il fait frais : 5 degrés. Dans la journée il fera 24 degrés.

Au programme, le sentier des ocres du Colorado de Rustrel.

Nous arrivons pour l’ouverture et profitons de places à l’ombre des chênes pour garer nos voitures.

Le sentier n’est pas complètement ouvert, il reste des traces des dégâts des pluies récentes. On adapte donc le programme pour aller d’abord côté désert blanc, puis côté Sahara.

Et les rivières sont franchissables à gué ou sur des passerelles.

Nous verrons d’abord les ocres blanches puis deux panoramas, l’un avec des cheminées de fée et le village de Rustrel, l’autre sur le Sahara et ses ocres déclinant la gamme des marrons, rouge, jaune et blanc. (lien)

Sur le sentier vers le Sahara, des orchidées de type Limodore sont sorties de terre mais ne sont pas encore fleuries (lien botanique).

Côté Sahara, des personnes veillent à ce que les visiteurs respectent les règles : les barrières, pas de prélèvement…

Le paysage est vraiment féerique avec toutes ces teintes inhabituelles.

De retour aux voitures, un rapide pique-nique et nous partons pour notre randonnée de l’après-midi.

Nous allons faire le tour du Colorado par une grande boucle.

Nous n'oublions pas le franchissement du gué habituel....

Une montée dans la forêt avec parfois un aperçu d’autres ocres. Il ne faut pas se pencher car ces sites ont de sacrés rebords et tout peut s’ébouler du coup  !

Un passage en plateau avec les champs de lavandin.

Une redescente par la route puis par une piste DFCI.

Une autre fleur est repérée qui s’avère être une autre orchidée, un céphalantère blanc.

Retour aux voitures, puis départ vers notre dernier arrêt, la dalle aux empreintes de Viens (lien).

500 mètres de marche pour atteindre cette dalle penchée, qui a gardé les empreintes de mammifères ayant marché en bordure d’un lac il y a 30 millions d’années. Des sortes de rhinocéros et de gazelles.

Entre les derniers dépôts marins datés de 100 millions d’années et les premiers dépôts lacustres, 70 millions d’années n’ont pas été enregistrés en Luberon du fait de l’émersion des terres. C’est long comme lacune !

Le groupe parcourt la dalle à la recherche des empreintes, qui se voient mieux au soleil rasant de fin d’après-midi.

Ce soir, dernier apéro au gîte, avant de commencer les valises pour partir demain matin.

Les participants sont contents de leur séjour et les personnes qui gèrent le gîte nous demandent quand on revient !

Texte de Frédérique, contrepèteries et bulles de Gaëtan

Photos de Claire, Christine, Serge et Jean-Luc

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