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Chemin de Harrison-Barker du  2  au  5  octobre 2023

Premier jour

Départ de la gare Saint Jean  : ils étaient douze, et bien mal réveillés, pour prendre le tortillard de 7h40 !


Première étape après 20m de dénivelé et 300m de distance  : il faut savoir se récompenser après un tel effort, et c’est ce que nous faisons avec entrain dans le premier café ouvert que nous rencontrons !
Démarrage sur les chapeaux de roue pour Dédé, qui est rapidement obligé de nous attendre pour ne pas nous perdre de vue. Saluons son courage et son dévouement (et là, c’est très sérieux) !


Pause déjeuner à Montfort, parfaitement organisée avec table et bancs dans un joli jardin paysager, et boulangerie (ouverte) à proximité. Notre (Sol)-Ange  gardienne avait tout prévu !


Visite du village de Montfort et ses boutiques, avec vue sur le château, puis, sous une chaleur accablante, nous nous dirigeons en direction de La Roque Gageac jusqu’à l’Auberge de la Ferme Fleurie, et son apéro bien mérité. Ensuite, sieste préparatoire dans notre hébergement avant le dîner. Il y avait bien une option visite de Domme avec aller-retour à pied, mais tout le monde n’a pas pris.


Journée finie en beauté par un bon repas (magrets grillés et carottes rôties) dans le corps de ferme, avec les histoires de bonnes sœurs racontées par l’aubergiste !

Deuxième jour

Départ à la fraîche, et après dix minutes, visite sur pied de la spécialité locale, le foie d’oie.


Nous arrivons bientôt sur le site de La Roque Gageac, et, pendant que l’équipe d’animateurs cherche la route, nous profitons du paysage, y compris ce jeune couple pratiquant le bronzage intégral dans son jardin en contrebas. Mais Claudine nous remet vite dans le droit chemin et le bon sens, en profitant pour tirer une photo du groupe.

Nous repartons en direction de Castelnaud et son château, où nous déjeunons dans un petit bar déserté par les touristes. Les bières locales faisant leur effet, nous avons bien besoin de suivre les étiquettes pour retrouver notre chemin.

Après une pause impérative  près des Milandes, nous arrivons à Cladesh, où le superbe Domaine des Coquelicots nous tend les bras. Après une brève relaxation (il y a deux écoles), visite de l’ancien site minier puis apéro obligatoire avec remise des cadeaux d’anniversaire pour Liza  et Dédé. Ils ont leur anniversaire le même jour, mais est-ce bien une coïncidence ou un anniversaire de mariage ? Le téléphone rouge de Dédé a sonné toute la journée (sûrement Poutine pour lui demander des conseils stratégiques), mais Liza a été plus discrète. Et la journée se termine par un banquet …

Troisième jour

Départ de bonne heure et de bonne humeur ce mercredi !  Les sacs à pique nique sont remplis  et nous partons… dans le brouillard  !


L’équipe des animateurs a un peu de mal à trouver son chemin dans ces conditions, mais a finalement recours à une reconnaissance aérienne  pour nous lancer à l’aventure !
Nous traversons une campagne charmante émaillée de villages typiques, et ne manquons pas de faire des pauses culturelles, rafraîchissantes, botaniques, religieuses et même philosophiques .
Nous arrivons enfin à Belves pour y déjeuner et prendre un café et des nouvelles de la coupe du monde. L’humour des Belvésiens est délectable.
Nous repartons tranquillement (après ce que nous avons déjà monté, ça ne peut plus que redescendre, non?), faisons quelques courses de survie au SPAR, puis regagnons Saint-Pardoux et son gîte communal  qui nous accueillera pour la nuit, mais pas avant le banquet du soir et quelques ablutions, occasion de démontrer que le sèche cheveux doit faire partie du matériel indispensable à la survie.

Les photos dans le dortoir de 12 personnes ont été censurées, mais disons que la nuit fut chaude et agitée…

Quatrième jour

Il faisait un petit 10° quand nous avons quitté le Relais Vert de Saint-Pardoux. Cette fois, pas question de prendre des risques pour la navigation, nous avons un train à prendre. Heureusement, notre équipe de vétérans de choc prend les choses en main, mais est-ce bien la meilleure façon de montrer la voie, en se mettant en queue de groupe ?
Heureusement, nos ancêtres les Gaulois avaient tout prévu, même un dolmen pour nous servir de point de repère. Nous arrivons ainsi sans encombre au château de La Bourlie. Cela faillit toutefois mal se passer lorsque, suivant le chemin tracé, nous avons traversé la salle de bains du châtelain, et qu’ils ont lâché les chevaux pour nous mettre en fuite. Mais, plus de peur que de mal, et nous sommes arrivés promptement à Urval, où nous avons pu demander notre chemin à un groupe de randonneuses belges (pas de photo, droit à l’image oblige).

Visite du four banal  qui ne l’était pas du tout, mais où nous n’avons pas pu trouver de pain pour le déjeuner… A la sortie du village, arrêt casse-croûte.
Nous sommes finalement arrivés au Buisson de Cadouin bien avant l’heure du train.
En attendant le train, deux groupes se forment, l’un pour longer la Dordogne et ses plages, et l’autre pour chercher un bar ouvert.

Tout le monde finira par se trouver au café de la gare pour boire à la santé de Solange, et monter dans le train de 17h58…

Un grand merci à nos excellents animateurs et guides, et surtout à Solange qui avait tout préparé et organisé, et qui n’a finalement pas pu nous rejoindre pour raisons de santé, mais rassurez vous, elle va déjà mieux !

P.S. 

Mais qui est Harrison Barker ?? 


Harrison Barker est un voyageur anglais du XIXe siècle qui a parcouru le sud-ouest de la France à pied et en canoë, et notamment la vallée de la Dronne. Il a écrit le récit de ses périples entrepris au cours des étés 1892 et 1893 dans un ouvrage publié à Londres en 1894 : Two Summers in Guyenne. A chronicle of the wayside and waterside (Deux étés en Guyenne, journal de voyage au fil de la Dordogne, 1892–1893).

 

Texte et Photos de Jean-Louis

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