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Tout ayant déjà été dit sur le déroulement de ce séjour, vous ne trouverez là que le roman des  randonnées du niveau 3. A noter cependant que lors de nos déplacements dans les gorges de la Truyère 15 jours plus tôt, nous avions alors remarqué les pentes enneigées du Puy Mary. Le Pas de Peyrol, le col sous le Puy Mary, n'a été ré-ouvert que début Mai.

            - Première journée : le samedi, départ à pied du gîte pour un parcours sur

une succession de crêtes. Les sommets sont dans le brouillard et la pluie menace. Après la descente au hameau de Lapeyre (où nous n'avons constaté aucune fabrique de fenêtres), c'est la remontée sur l'autre versant. Au passage, nous marquons une pause près du charmant étang de Lascourt. Nous y serions bien restés mais nous n'avions pas les cannes à pêche. Et puis, pour les dames, la pêche n'a d'intérêt que s'il y a du gros poisson. Encore un petit effort et nous prenions pied… et la pluie sur la crête aperçue plus tôt depuis les fenêtres du gîte. Petit détail : en chemin, du côté de la ferme de Lascourt, une chienne nous a demandé l'autorisation de nous accompagner. Devant sa gentillesse, nous la lui avons accordée à l'unanimité. Du coup, de 6, notre groupe passait à 7 dont 6 F et 2 H.

Après avoir enchaîné les "sucs" (de la Blatte), les "puys" (de la Tourte, que nous n'avons pas vue puisqu'elle avait la tête dans les nuages), la pluie, les éclaircies et le brouillard, voici le Pas de Peyrol. Là, repliés derrière un talus, ce fut le temps bienvenu d'une éclaircie et du pique-nique. A la reprise, pour favoriser la digestion, escalade du Puy Mary… par l'escalier (je préfère les sentiers dans les rochers) et dans le brouillard. Au sommet, spectacle unique : brouillard à 360 °. En poursuivant sur la crête en direction du Puy de Peyre Arse, on atteint la bifurcation qui devait nous ramener au col d'Eylac. Là, subitement, l'animateur a dû faire face à un caprice

comme les dames en ont le secret. Elles scandaient rageusement : la brèche ! La brèche ! La brèche ! On n'a pas vu la Tourte, on veut voir la brèche ! Il s'agissait évidemment de la brèche de Rolland (du Cantal, pas celle de Roland des Pyrénées). Seule la chienne n'a rien dit. D'ailleurs, qui s'est soucié de savoir comment elle franchirait l'obstacle ? Face à une revendication aussi insistante, la brèche, il a fallu la descendre d'un côté et la remonter de l'autre sous une agréable petite pluie dont l'avantage était que les prises pour les mains, ou autre chose selon les techniques personnelles, étaient propres. Qui a remarqué que, lors de la remontée, la chienne avait glissé sur un rocher lisse qu'elle tentait d'escalader ? Imaginez-vous encorder une chienne ? Elle a finalement choisi une 2ème voie qui lui a mieux réussi. La suite devenue obligée traversait des névés pentus qu'il était prudent d'éviter. Il y eu peu de bavardages le temps de la variante sauf celui de quelques marmottes peu avant le col  d'Eylac. Le retour vers le gîte fut plus calme bien que, en suivant une crête herbeuse où séjournait un troupeau de chevaux, la chienne est allée les taquiner. Les chevaux sont alors partis au trot, puis, au bout de la prairie, ils ont fait demi-tour et ont poursuivi la chienne à leur tour, comme dans un jeu. Quand la chienne est venue se réfugier près de nous, les chevaux l'ont suivie sans crainte jusqu'à venir encercler l'animateur… comme s'ils avaient compris qui était le chef de cet autre troupeau. Enfin, par le bois de Nolly Lavialle, nous retrouvions le gîte. Bilan de cette escapade : 24,7 km et 1362 m de dénivelée positive (désolé : je n'ai pas noté les millimètres).

            - Deuxième journée : le dimanche, avec le soleil, rendez-vous dans la vallée

de la Jordanne par une sympathique petite route sinueuse à souhait. De 6, le groupe est passé à 5 : 4 F et 1 H. Est-ce gérable ? Depuis un petit parking logé dans un virage en épingle, c'est le départ vers le Puy Griou, un joli tas de cailloux du haut duquel on peut jeter un coup d'œil circulaire sur les environs dont notamment le Lioran, St-Jacques-des-Blats, le Plomb du Cantal. Sitôt la chose descendue, nous filons vers le Puy de Peyre Arse, le caïd du coin avec ses 1806 m. On atteint d'abord le col de Rombière (certain(e)s l'ont trouvé vieille) d'où on aperçoit le Téton de Vénus. Parvenus au col de Cabre et sa belle vue sur la vallée de la Santoire, il est l'heure du pique-nique. Et maintenant, c'est la grimpette vers le sommet du Peyre Arse que l'on atteint après l'avoir contourné. De là haut, le tour d'horizon nous permet de réviser le circuit d'hier et celui du jour. Et puis, en se

faufilant entre les rochers, il faut redescendre pour atteindre un sentier plus facile. Ce que nous ferons jusqu'au parking en passant près des sources de la Jordanne. L'addition du jour : 16,2 km et 1224 m de dénivelée positive. Finalement, 4 F et 1 H, c'est parfaitement gérable.

Ainsi s'achève la petite histoire du Puy Mary (et moi donc) 2017.

Pour les photographes, la pluie et le brouillard présentent un avantage : ils n'ont rien à faire. Inconvénient : les images sont rares et de mauvaise qualité. En voici quand même quelques unes, sauvées des eaux.

A la prochaine !

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