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les basques

dur dur les vacances !! premièrement Google en profite pour modifier son environnement ainsi Picasa est passée à la trappe, plus aucune possibilité d'ajouter d'albums (heureusement tous les anciens albums sont sauvegardés) dorénavant c'est google + qui prend le relais, mais c'est un peu l'usine à gaz ...

et puis pour ce 2eme we de juillet j'ai le commentaire du groupe 1 (merci Michel) et les photos du groupe 2 (merci Christine et Gabriel) donc pour l'instant c'est mixte !!

commentaire de Michel - groupe 1

Nous ne nous promenons jamais deux fois de la même façon dans le même pays, fût-il basque ! Certes le ciel est resté fidèle à la tradition : un jour de beau temps, un jour de pluie, mais il y avait du nouveau chez les participants : première randonnée club pour deux adhérentes et nouvel assemblage d'animateurs, et enfin du nouveau pour le gîte Gaineko Karrikan qui nous accueillait pour la première fois. Pour notre part — mais laissant à chacun le soin de se prononcer sur la seconde ! —, ces nouveautés sont à renouveler ! Les balades de niveau 1 en pays Baygorrar ont dirigé notre groupe de douze vers les crêtes d'Iparla pour la première, et autour d'Oylarandoy pour la seconde.

Partis d'Urdos de bon matin, la première journée s'annonçant chaude, nous contournons la montagne d'Huberleta par le nord afin de rejoindre le col de Larrarté. La montée dans les chemins creux parmi les fermes basques où se devinent des élevages prospères, est souvent rude. La fraîcheur du matin est la bienvenue. Bien avant le col, à travers le bois de chênes et de châtaigniers il nous faut un peu d'imagination pour deviner le rouge des crêtes d'Iparla parmi les nuages bas. Mais le ciel semble vouloir se dégager et la journée s'annonce belle. L'arrivée sur le plateau de Larrarté satisfait tout le monde. De là nous distinguons un peu mieux au nord Iparla, et vers le sud le mamelon d'Oylarandoy, encore voilé de nuages où nous irons demain. A la bergerie de Sarosarré au terme de 450 m de dénivelé, le groupe dans son unanimité décide de poursuivre jusqu'au col d'Harrieta. Au rythme contrôlé requis nous gravissons sans encombre le sentier de grès rouge qui serpente parmi le bois de hêtres séculaires. La brise de vallée de plus en plus perceptible nous annonce la proximité du col. Les nuages dégagent le fond des vallées mais les cimes sont encore couvertes. Dix d'entre nous souhaitent aller un peu plus haut vers la cime du Toutoulia en empruntant le GR10 qui relie par ici Baigorry à Bidaray. Nous convenons de monter durant une demie heure maximum avant de redescendre au col pour déjeuner ensemble. Le temps s'est maintenant dégagé et la vue est splendide. Le ballet des nombreux vautours nous fascine. L'un d'eux se pose à 30 mètres de nous et nous laisse découvrir sa masse imposante avant de se tourner face au vent et de reprendre son majestueux vol plané. Le soleil brille maintenant et à la sieste tentante nous préférons la descente prudente du col. Comme convenu, à la bergerie, nous descendons par le sud d'Huberleta sous les ombrages bienvenus de la forêt de chênes. Nous arrivons à Urdos en longeant sa belle demeure seigneuriale aujourd'hui gîte de vacances.

les photos du groupe 2

les basques

Nous savons en partant qu'aujourd'hui dimanche le ciel sera moins clément, en particulier le matin, mais durant deux heures, le ciel restera clair, nourrissant les espoirs les plus fous. Nous nous élançons donc pleins d'espérances vers Oylarandoy par le GR10 qui rejoint cette fois Baigorry à Saint-Jean-Pied-de-Port. Comme bien souvent dans ces belles vallées basques la montée est exigeante et il faut atteindre le sentier circulaire à la cote 500 pour bénéficier enfin d'une marche sur le plat. Las, c'est le moment que choisit le ciel pour nous environner d'une fine bruine persistante et voiler copieusement notre vue. C'est à peine si parvenus au col d'Aharza nous distinguons son relief caractéristique. Au terme de ces 380 m de dénivelé huit d'entre nous, conscients de l'évidence de l'absence de tout panorama à son sommet, conquérants de l'inutile, choisissent malgré tout de grimper vers la chapelle. Là haut, les bons souvenirs se forgent, et aidée par la table d'orientation, l'imagination fait le reste. Nous rejoignons nos compagnons pour un pique-nique rapide dans les maigres abris de fortune que nous offre un bosquet de vieux chênes, dont certains foudroyés.

C'est très vite, durant le parcours de cette belle portion ouest du GR10, que le ciel se déchire et permet au soleil d'illuminer les belles crêtes de la Munhoa. Les pentes verdoyantes et tant rincées de l'Harribeltz évoquent pour certains des visions tropicales de l'Ile de La Réunion. Nous rejoignons Baigorry par la petite route, en pente douce, plus clémente aux genoux éreintés.

Le pot de convivialité au gîte scelle les bons souvenirs de ces très bons moments passés ensemble. Merci à tous.

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