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Alain, Nicole et Hervé, après un réveil très matinal, étaient un peu en avance sur le RDV de 10h. Cinq personnes donc nous n’avions à accueillir que la voiture de Françoise et Serge, dans le nuage qui s’étalait sur le parking de Pountas (du Pont d’Espagne), parking peu garni par cette météo.

Pique-nique à la cabane du Pinet au-dessus du lac de Gaube. Avec les nuages, pas de pic de Gaube, le lac en partiel, pas de Vignemale en vue non plus, malgré quelques rayons de soleil, bien fugitifs. Le refuge des Oulettes de Gaube est agréable, avec pour nous un dortoir six places, douches et eau chaude, une restauration qui mérite ce nom, et une équipe très accueillante … mais pas plus de Vignemale le soir que le matin au réveil.

Monsieur Météo n’ayant annoncé le soleil qu’à partir du milieu de la matinée, pas la peine de partir trop tôt (8h). Et à mi-distance du col des Mulets, les premières éclaircies, avec des fenêtres successives sur les crêtes et sommets qui nous entourent. Le col à 10h. Puis la vallée du rio Ara (espagnole), et le col des Arratilles (11h) avec une bonne visibilité. Quelques névés tardifs nous donnent l’occasion de jouer à s’encorder au grand

étonnement des randonneurs que nous croisons. Même si nous leur expliquons que nous voulions aller au Vignemale, et que nous nous sommes trompés quelque part ! De grandes plaques de glace dorment encore sur les eaux aux bleus multiples du lac du Col des Arratilles cerné de névés plongeants. Le spectacle est magnifique. L’arrêt pique-nique est décidé vers midi près du laquet au-dessus du lac des Arratilles, et nous pourrons y contempler quelques marmottes joueuses qui profitent aussi du soleil. Les fleurs monopolisent l’attention des photographes, et les rhododendrons s’imposent dès le niveau des premiers arbres. Dans cette vallée nous profiterons du paysage tout le début de l’après-midi, puis d’éclaircies jusqu’au refuge du Marcadau (refuge Wallon). Heureusement que l’on nous annonce qu’il va bientôt fermer pour des rénovations méritées après plusieurs dizaines d’années de bons et loyaux services. L’hébergement en dortoir bénéficie d’une atmosphère parfumée, ne bénéficie pas de sanitaires modernes, et attend le soleil pour l’eau chaude. L’équipe est sympathique mais la

restauration reste traditionnellement celle d’un refuge en sursit.

L’équipe du niveau 3 descend de la Grande Fache en fin de soirée, apparemment éprouvés par une bonne journée de montagne. Répartis en deux tablées, nous avons à notre table un couple de jeunes européens très sympathiques (elle doit être espagnole, mais s’oriente vers l’écriture de poésies en allemand, lui est polonais et veut travailler dans la gestion d’entreprises dans le domaine de l’environnement ; ils viennent de faire quelques jours d’itinérance entre Espagne et France, descendent passer deux jours vers Hendaye, avant de prendre à Bilbao leur avion vers le nord ; et encore je n’ai pas tout compris !).

Dimanche le temps est meilleur et nous profitons d’une belle journée pour faire niveau unique, passer par les lacs (lac Nère, lac du Pourtet et lacs de l’Embarrat), et descendre sur le Marcadau au niveau du Pont du Cayan. Nous avons bien mérité de faire trempette (les pieds) au bord du gave, avant de descendre admirer le complexe touristique des cascades et chûtes grandioses du Pont d’Espagne. Le parking est plein et la dispersion est rapide.

Le niveau 2 en montagne aurait pu accueillir plus de participants, l’été reste la meilleure saison et tout le monde peut y revendiquer son niveau, mais c’est ainsi.

texte d'Hervé et photos de Nicole (celles de Françoise peut-être plus tard)

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