Tour du Mont-Blanc
Du 29 août au 7 septembre 2013
TMB, TMB, TMB ! 10 jours durant, à longueur de journée, ils n'ont répété et cherché que ces trois lettres qui ont rythmé leurs pas. Au point de finir par en ignorer la signification.
Alors, reprenons-nous : TMB signifie "Tour du Mont-Blanc".
Partis des Houches le 29 Août, nous y sommes revenus le 7 Septembre. Au total, l'aventure représente un trajet de plus de 160 km et environ 12 000 m de dénivelées positive et négative. Sachant que nous étions 9, je vous laisse faire le total...! Juste ce qu'il faut pour se mettre en condition afin d'attendre sereinement l'hiver...
Dès le départ, machinalement, nous l'avons cherché. Cherché quoi ? Le Mont-Blanc, bien sûr ! Quelle question ! Si on veut en faire le tour, au moins faut-il l'avoir situé si on ne veut par faire le tour de n'importe quoi. Parce que des tours, il en existe de toutes sortes...
A l'unanimité, nous avons convenu qu'il serait toujours à notre gauche. Et puis, un truc qui fait 4810 m de haut, ça doit bien se voir. Ça nous a rassurés. Mais, très vite, nous avons réalisé qu'il n'est pas seul dans la zone. Tout autour, il a été posé plein de leurres qui rendent les identifications délicates pour qui n'est pas du coin. Sans compter que les nuages accrochés ici et là ne nous facilitaient pas toujours la tâche. Néanmoins, après l'avoir cru une fois ici, un coup ailleurs, nous avons fini par mettre les yeux (seulement...) dessus. Nous pouvons tous témoigner qu'en effet, il est bien blanc. Il nous a paru parfois proche et pourtant, sa cime arrondie était encore à plus de 2000 m au-dessus de nos têtes.
Le TMB, c'est aussi voyager dans un univers cosmopolite. L'anglais est probablement la langue la plus entendue ici. Vous y rencontrerez aussi bien des Canadiens que des Japonais.
Ce tour, c'est encore trois jours en Italie et deux en Suisse avec cependant l'impression de ne pas avoir quitté la France tant le Français est régulièrement parlé ici. Nous avons trouvé dix hébergements successifs avec chacun leur cadre, leurs règles, leurs habitudes, leur culture.
Alors, ce Mont-Blanc, me direz-vous ? N'allez pas croire que nous n'avons vu que lui. Finalement, le plus intéressant, le plus beau et le plus important est sans doute dans tout ce qu'il y a autour. Ajoutons à cela que réaliser ce périple sans une goutte de pluie, ça tient du miracle et ça a grandement contribué à la réussite de l'entreprise. Nous avions pourtant été prévoyants en mettant au point un système de communication avec Michel (Delord) pour disposer des prévisions météo la veille de chaque étape. Par la même occasion, par ce biais, il pouvait nous suivre jour après jour.
Maintenant, si vous souhaitez avoir une idée (très partielle) de ce que nous avons pu voir, jetez un œil sur la sélection de photos. et pour ceux qui aiment les choses en grand, en voici certaines au format original
Et si tout s'est bien déroulé, c'est grâce aux efforts de tous et tout particulièrement d'Alain pour sa maîtrise de la gestion de l'intendance dont dépend le confort de tous, rôle capital même s'il est souvent considéré comme subalterne.
Enfin, je ne voudrais pas clore cet article sans rappeler que ce "bon tour" nous avait été concocté par Michel, le grand absent de cette aventure. Il l'avait si minutieusement préparée que les étapes se sont enchaînées sans qu'il soit besoin d'y réfléchir. Merci Michel.
Rédacteur : Jean-Claude