A 8 h 30, nous nous sommes retrouvés douze courageux au Carré des Jalles, et encore en y incluant les deux distraites qui, se croyant sûrement un jeudi, s’impatientaient au Club-House, (ah ces retraitées qui ne savent plus ce qu’est un dimanche !). L’espoir d’intimité n’a duré que jusqu’à l’arrivée à l’aire d’accueil de Paillet où attendaient, dans le brouillard, 22 autres courageux.
Le circuit du matin nous a conduits des bords de Garonne aux coteaux du Haut-Langoiran où les beaux panoramas annoncés sur la vallée se limitaient à quelques dizaines de mètres et nous avons dû croire Mauricette sur parole lorsqu’elle a voulu nous persuader que nous avions fait le tour du Château de Langoiran. Et pourtant des tours nous en avons fait quelques petits, à croire que Mauricette s’était orientée au soleil lors de la reconnaissance !
Ce n’est qu’au moment de l’apéro (pas oublié cette fois), et sans recours aux effets de la sangria que le soleil est apparu et a bien voulu nous accompagner le reste de la
journée.
Après les Hauts de Langoiran, ce sont depuis ceux de Rions que nous avons pu vérifier que les points de vue promis le matin étaient bien là avant de redescendre sur cette ville fortifiée depuis l’époque gallo-romaine et que certains chauvins prétendent être une petite Carcassonne (épargnée par Viollet le Duc qui a pourtant sévi à Roquetaillade).
Si nous sommes passés rapidement auprès des tours nous avons longuement longé l’alignement des remparts du XIV° siècle le long de la Garonne non sans avoir auparavant fait un assez long arrêt à l’église Saint Seurin (XII° siècle) pour :
- satisfaire la curiosité de certains attisée par l’annonce d’un cul (… de four) dans l’abside,
- assister à une répétition d’orgue par un prêtre très jeune mais qui avait déjà une bonne connaissance de son métier en nous incitant à verser notre obole pour financer l’achat de l’instrument par la paroisse.
Puis ce fut le retour vers le parking le long des bords de Garonne, histoire de bien recharger nos chaussures d’une boue si attachante qu’elle ne voulait pas que nous finissions cette belle journée sans elle.
En résumé, une fois encore, une bonne organisation qui nous a permis de profiter d’un temps agréable entre un samedi très arrosé et un lundi à peine moins (mais ça nous ne le savions pas !) les photos et deux topos : le un et