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   Sur les chemins de Saintes(té), on dit plutôt Saintonge (et pour nous saint-onze puisque c’était là 2010-1017-Saintes-01notre effectif) pour ce week-end où nous avons logé à l’Auberge de jeunesse (si, si , c’est vrai).

Le samedi, nous sommes allés de fontaines en lavoirs, les premières alimentant les seconds, et parmi les treize très bien restaurées et situés dans des lieux charmants et bucoliques, c’est bien sûr elle de la Fidélité qui a le plus touché nos âmes romantiques. Par contre pas de Mère Denis et aucune de nos huit randonneuses n’a voulu la remplacer.

En fin de matinée, intermède historico-culturel avec la visite de l’ Abbaye de Fontdouce fondée en 1111 et qui a vécu la même histoire que ses semblables : développement roman, gothique, promotion en abbaye royale en 1485 avant le déclin à partir de la deuxième moitié du XVI° siècle ( Guerres de Religions, Révolution, pillée comme carrière), elle est propriété de la même famille depuis 1820, qui, bien que la convertissant en exploitation agricole et viticole a entamé  depuis un demi-siècle des travaux de déblaiement et de restauration ambitieux.

Nous avons (un peu) participé à cette vie de château en pique-niquant après un généreux apéritif local (Pineau évidemment) dans l’ancienne chapelle haute (deux chapelles superposées construites simultanément, une curiosité) transformée en logement devant un feu de cheminée plus accueillant que les prairies ou bois environnants encore givrés.


2010-1017-Saintes-13Le dimanche, après un parcours romantique et boueux (les deux sont-ils compatibles ?) le long d’un des nombreux canaux drainant le marais, deuxième étape touristique au Château de La Roche-Courbon.

Construit au XVII° siècle, abandonné, c’est grâce à un appel d’un nommé Viaud (Julien, pas Pierre-Yves), plus connu sous le nom de Pierre Loti en 1908, qu’il est racheté par un industriel local qui y investit les revenus de son commerce de conserves alimentaires pour restaurer le château remodeler et agrandir les jardins à la française . Malheureusement, ce jardin, bâti sur le marais va s’enfoncer (huit centimètres par an !) et se disloquer. Il faudra vingt-cinq ans (1976-2000)  pour le sauver de l’enfouissement dans la vase en l’appuyant sur un gigantesque plancher soutenu par quelques 2500 pieux. photos dans l'album

Tag(s) : #rando we archives
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