La soirée de lundi fut très, très conviviale on peut dire que c'était la fête des godillots, même des voisins belges et
campeurs ont passé la soirée avec nous. Si vous êtes physionomistes, vous pourrez les découvrir sur une photo (pas compliqué, c’est eux qui ont les bouteilles, car c’est bien connu, un
godillot c’est super-sobre, surtout un soir de juin !). Nous avons rejoint nos tentes aux alentours de minuit au bord de la rivière et le bruit de la cascade en a bercé quelques- uns en a agacé
d'autres sans compter ceux qui ont loupé leur abri et se sont retrouvés rafraichis.
Bonus : un projecteur qui a éclairé le barrage une partie de la nuit et nos frêles habitations par la
même occasion ; autres bonus : le chant des grenouilles et le ronron des camions.
La bonne formule : les boules dans les oreilles et le bandeau sur les yeux … ou l’inverse selon l’état de chacun. Un truc sympa avec les tentes c’est que c’est facile à monter le soir et beaucoup
plus difficile à replier le matin au réveil. Pour se faire pardonner de ne pas être parmi nous lundi soir, Alain est arrivé avec croissants et chocolatines, je soupçonne qu'il a eu peur de
l'orage .. et/ou de démonter sa tente. En fait nous avons eu très chaud sous la toile avec cette température diabolique plus la marche du degré alcoolique. Mais pas d'orage et une chaleur
lourde pour randonner 13kms500 le matin 11kms500 l'après midi.
Au pays très vallonné de CABREL que nous aurions pu voir en chair (pas mal) et en os (un peu) si nous avions attendu l’heure de l'ouverture de l'école, d'après un habitant du village, il y
mène sa fille tous les jours. A défaut de rencontrer un de nos chanteurs préférés, d'autres autochtones se sont manifestés tout au long de la journée : couleuvre, grenouilles avec et sans
bénitier, nous avons même pu ran donner en rang d'oignons (vous devez ce jeu de mots à Guy, moi je ne fais que
recopier).
Une belle journée de clotûre d'été pour les 16 présents, en attendant septembre pour remettre le
couvert