6h 45 nous étions 15 courageux à nous élancer vers la Charente profonde et par un prompt renfort 21 en arrivant au port (Jarnac).
Vous ne connaissez pas Port Jarnac ? Ce n’est pourtant pas difficile à trouver : vous prenez le quai Mitterrand (attention ne pas confondre avec la rue, l’avenue le boulevard, la maison
natale ou le cimetière du même nom) et vous continuez tout droit.
En tout cas pas de problème, pour démarrer au pas de charge, train d’enfer imprimé par certaines qui avaient hâte d’arriver à la première escale technique. Le soleil était présent, malgré ou grâce à une météo défavorable, pendant 2 bonnes heures et puis soudain ciel couvert, juste au moment où nous débouchions devant un bâtiment surgit de nulle en pleine nature, parmi les ruines des bâtiments conventuels : part l’abbaye de la Châtre avec une très belle façade romane, rythmée d’arcatures,. A mi-chemin entre le bourg et l’abbaye, le logis de Garde Epée, propriété privée avec un portail Renaissance que nous regardons de loin.
Et puis surprise, nous apprenons que Jean-Claude a tout du propriétaire terrien. Non pas du logis
ci-dessus, il a tout simplement
sa rue dans le bourg. Je me fais aborder par une dame du cru, je crois qu’elle va me parler du pays … pas du tout, elle a repérer à ma démarche chaloupée, le randonneur au long
cours et elle me propose une séance de Shiatsu (si, si c’est vrai j’ai sa carte de visite), mais vu que l’heure du casse-croute approche, je décline l’invitation. Nous sommes
arrivés aux berges de la Charente, d’où on peut admirer le château de Saint-Brice,
il y a pire comme vue pour déjeuner. Une invitée de marque s’invite au repas et André, qui comme chacun sait à la main en
pince de crabe agrafe l’animal et le rajoute dans sa salade (je plaisante … quoique je ne l’ai pas vu rejeter la bestiole).
C’est pas tout ça mais il nous faut repartir, car nous avons encore du chemin à parcourir en longeant cette fois la Charente, magnifiques demeures, soleil intermittent et nous finissons nos 25km en passant par la vielle ville pour admirer la maison natale de … (voir plus haut)