Jeudi 8 septembre
Epais brouillard, ciel bas, temps froid (6°C), la randonnée partant du col de la Schlucht commençait moyennement, les bonnets et gants étaient à la fête, et la vue depuis le sentier panoramique laissait toute la place à notre imagination. Malgré cela Cynthia et Stephan nos 2 guides ne s’en souciaient pas trop, faut dire que sur ces cimes la moyenne des précipitations annuelles avoisinait les 2,50m (contre 0,5 à Colmar) et en juillet 11°C était considérer comme une chaleur caniculaire. Donc le premier lac – le vert- pas vu, puis miraculeusement la brume se dissipa .et le soleil nous précéda au lac dit des truites (pas vu non plus). Nous arrivons au lac noir pour nous engouffrer dans la salle mis à notre disposition. Ensuite le 4eme et dernier, le lac blanc.
Et là , miracle de la nature, en moins d’un quart d’heure, le vent et la pluie remplaça le soleil , un retour à la case départ en quelque sorte. Je ne vous ai parlé des explications sur les bornes frontières, la reconnaissance des différents résineux, la vie et l’œuvre du grand tétras, 50 couples dans la région et peut-être un nouveau en gestation dans le groupe.
500m de dénivelé, et 15km entre 9h15 et 16h30.
Un petit mot sur les bougies de Gilbert, qui pour une fois avait du retard à l’allumage, un de ses nombreux voyants de sa superbe limousine s’était mis en rade : 4 bougies plus tard le problème était réglé, tout comme les deux joyeu.. oups pardon les deux roues de P-Yves, remplacées au pied levé, normal pour un randonneur.
A 19h30, nous partons à pied (sage précaution) malgré le temps menaçant pour la ferme auberge où nous attend le repas marcaire, c’est quoi ? demande le randonneur girondin de base : c’est un repas montagnard composé d’une tourte à la viande (voir photos, si si, elles y sont!) d’un plat principal composé de tranche de porc fumé accompagné de pommes de terre « rolgabrageldi » - dans une cocotte en fonte, coupé en lamelles les pdt « gourmandine » intercalée avec des oignons et une belle rasade de vin blanc cuite à l’étouffé pendant 3h au four (thermostat de 150°C parole de poivrote) – un délice.
L’apothéose le « siesskas » fromage blanc de munster du jour non affiné arrosé de crème, de kirsch et de sucre, j’en pleure d’émotion rien que d’en parler !
Le retour, ah le retour, route non éclairé mais randonneurs très « calorifiés » c’est bien simple, la pluie s’évaporait à notre contact.