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Séjour Bretagne du 2 au 7 Septembre

 Jour 6 Le Cap Fréhel / Fort La Latte


Pour notre dernière randonnée de ce séjour, le départ du gîte est fixé à 8 heures après un bon petit déjeuner.
Au bout de 45 km, nous atteignons le parking de Fort La Latte sur lequel nous abandonnons les voitures et partons à travers la campagne à la recherche du Cap Fréhel.
Au bout de 4 kms, nous apercevons au loin le phare du Cap Fréhel. Nous quittons la campagne pour emprunter un long chemin à travers la lande de Fréhel.

 

Nous retrouvons le GR34 et découvrons un spectacle époustouflant, impressionnant, le sentier monte et descend dans une explosion de couleurs, celles des ajoncs et des bruyères en fleur, de la mer et du grès rose.
Le Cap Fréhel offre l’un des plus grands ensembles de landes littorales à bruyères et à Ajonc d’Europe des côtes françaises avec une superficie d’environ 400 ha. Il abrite aussi des espèces animales et végétales originales et spécifiques.


Le Cap Fréhel avec ses paysages uniques et protégés est labellisé Grand Site de France. Il faut donc y respecter les cheminements et balisages (monofils), ils empêchent le piétinement de la lande et permettent ainsi la régénération de cet habitat fragile et protégé.


Notre grand groupe se déplace tel un serpent au milieu des bruyères, de nombreux escaliers ont été aménagés et il n’est pas facile de croiser les nombreux randonneurs et les chiens qui arrivent en sens inverse sur l’étroit chemin.


Nous longeons la côte sur des falaises culminant à plus de 70 mètres, avec une alternance de pointes rocheuses, et une multitude d’anses sableuses aux eaux turquoises. Malheureusement aujourd’hui, le temps est couvert et les couleurs sont moins belles qu’avec un grand soleil. Cela ne nous empêche pas de faire de nombreux arrêts pour photographier ces paysages magnifiques.
Lentement, nous approchons de la Pointe du Cap Fréhel où se situent deux phares classés Monuments Historiques :

    • La vieille tour, qui fut construite à la demande de Vauban en 1702 et qui reste historiquement le plus ancien phare à terre de Bretagne.
    • Le phare contemporain, qui éclaire le passage de la baie de Saint-Brieuc vers Saint-Malo et qui a été mis en service en 1950, avec une portée impressionnante de plus de 110 km, il est l’un des plus puissants de France.

 

 


Derrière le phare, un chemin caillouteux et en pente nous permet d’atteindre la pointe du Cap Fréhel tout au bout de laquelle est implantée une petite tour, il s’agit de la corne de brume.


Le Cap Fréhel constitue l’un des sites ornithologiques les plus exceptionnels de France. Les oiseaux s’installent sur la falaise et affectionnent particulièrement les corniches horizontales inaccessibles.
Après une petite pause boissons et en-cas au bout de la Pointe, nous reprenons notre chemin sur le haut des falaises, laissant derrière nous le Cap Fréhel et ses deux phares. 


Le soleil commence à chauffer, les couleurs changent et les arrêts photos se succèdent. La fatigue et la faim commencent à se faire sentir, mais l’étroit GR 34 au milieu des bruyères ne nous permet de faire une halte pour pique-niquer. Le Fort La Latte nous semble inaccessible et après concertation entre les animateurs, la décision est prise d’abandonner provisoirement notre randonnée sur le GR pour regagner nos voitures à l’ombre afin de manger.


Après un bon repas, les forces et la bonne humeur sont de retour et nous repartons pour faire les deux derniers kilomètres de notre randonnée en direction du Fort La Latte.


Sur le chemin, nous passons devant un menhir, haut de 2,64 m, il demeure un gardien silencieux des légendes bretonnes. 


« Il était une fois, dans les temps anciens de la Bretagne, un géant nommé Gargantua qui errait sur les côtes du Cap Fréhel. Certaines légendes racontent que Gargantua, dans un élan pour atteindre les côtes anglaises, perdit un doigt qui se planta dans le sol breton. Les empreintes de ses sabots et de sa canne sont encore visibles au pied du menhir ».

Texte et photos des participants

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