Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Côté météo, les dieux étaient avec nous ce jeudi 27 mars. Tout a commencé par un pique-nique à côté de la maison des vins de Fronsac, tout un programme.

Notre balade champêtre a commencé en passant au pied du tertre de Fronsac.

À 77 m d’altitude, tout près du confluent de l’Isle et de la Dordogne et de la ville de Libourne, le tertre de Fronsac a toujours été une position stratégique importante et convoitée. Charlemagne y avait fait dresser un château fort dès 769. Le château joua ensuite un rôle important pendant la guerre de Cent Ans et devint un fief protestant durant les guerres de religion. C’est ainsi qu’il fut rasé en 1623 sur ordre de Louis XIII, à la suite des exactions commises par la garnison d’Arsilemont.
 Plus tard, au XVIIIᵉ siècle, Louis François Armand de Vignerot Duplessis, duc de Richelieu et de Fronsac, y fait construire une luxueuse villa à l’italienne où il donnera de fastueuses réceptions. À la Révolution, elle est rasée. Reconstruite à nouveau dans un style colonial en 1890, elle est détruite par un incendie provoqué par la foudre le 21 juin 1993, et reconstruite par son propriétaire actuel.

Nous passons ensuite au pied du château Lagüe, puis, plus loin encore, à côté du château Coustolle.

Après quelques kilomètres,nous contournons le grand château d'eau, une fois n'est pas coutume dans ce paysage dédié aux vins, et arrivons près de cabanes de vignerons et des vestiges de vieux moulins.

Les cabanes de vigne sont nombreuses dans le paysage viticole bordelais. De construction sommaire, elles ne comportent en général qu’une seule pièce sur un sol en terre battue, les plus élaborées sont équipées d’une cheminée. Elles servaient à stocker des outils, ou abritaient le repos des ouvriers.
Au point haut de Saint-Aignan, là où le vent est le plus fort, subsistent deux tours de moulin à vent, trace du passé agricole de la contrée, où l’on cultivait des céréales pour fabriquer le pain nécessaire aux habitants.


Un kilomètre plus loin, nous passons devant le château Plain-Point. La famille Maubrun le fait construire au XVIᵉ siècle. Restauré au XVIIᵉ siècle, il sera encore modifié au XIXᵉ siècle. Édifiée sur une colline, sa tour polygonale au toit pointu attire l’œil, qui identifie rapidement les dépendances avec une belle tour crénelée carrée et un corps de bâtiment en L. C’est toujours une exploitation viticole sur 55 ha de vignes.

 

Arrivés à la limite nord-ouest de notre randonnée, nous rebroussons chemin pour passer par la très belle église romane de St Aignan. Elle a conservé la nef de style roman, plus ancienne partie de l’édifice. L’abside arrondie est du XIIᵉ siècle. Le grand clocher est élevé en avant de la nef au XVIIᵉ siècle, masquant la façade romane. 


Nos pas nous ramènent sous un soleil toujours radieux à notre point de départ et nous terminons cette randonnée de 13 km en admirant le château de la Dauphine.  Le château de la Dauphine est une demeure typique du milieu du XVIIIe siècle, au bout d’une allée de pins centenaires. Son nom fait référence au séjour de Marie Josèphe de Saxe, mère de Louis XVI, en 1750. C’est maintenant le cœur d’une exploitation viticole renommée.
 L’église Saint Martin est d’origine romane. Remaniée à différentes époques, son aspect actuel date du XVIᵉ siècle.

 

 

Notre après-midi prend fin par un joyeux goûter apporté et préparé par nos randonneurs et randonneuses toujours amateurs et amatrices de gourmandises.

Texte et photos de Serge/Lionel et Jean-Claude

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :