Marcher le long du ruisseau du Monastère, à quoi ça rime.
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Compte rendu de la randonnée du jeudi 6 février à Saint-Aubin sur 12 km, réalisé en alexandrins approximatifs avec des rimes doubles en “tère”.
Ce jeudi, randonnèrent au long du Monastère,
Cinquant’huit marcheurs ayant du mal à s'taire.
De Saint-Aubin-Médoc, ils partirent ventre à terre,
Vers les bois du Taillan où ils s'y désaltèrent.
Certains, point fatigués, veulent y faire des haltères,
Car il est dit que c'est bon pour les artères.
L’animateur du jour, que rien ici n'altère,
Y met vite fin séant en restant terre à terre.
Montrant ici à tous son fort mauvais caractère,
Il fit partir la troupe sur un mode militaire.
Dans les bois des sources, se portent volontaires,
Quelques randonneurs cherchant les sanitaires.
N'en ayant point trouvé, dans ces contrées austères,
La troupe démarra telle des mousquetaires.
Le géologue dit alors des choses délétères,
Voulant éclairer leur savoir rudimentaire.
Vers où se perd donc le ruisseau du Monastère ?
En quels terrains ? Sont-ils vraiment sédimentaires ?
Il faudra faire des randonnées supplémentaires.
Il est temps de partir, et c'est prioritaire,
Car des voix s'élèvent en mode contestataire.
Passée la passerelle, et c'est élémentaire,
Le clocher du village et puis son presbytère,
Attirent les randonneurs, même les réfractaires.
Tous purent alors en joie soulager son sphincter.
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Poème Gaëtan, photos Serge