Randonnée du dimanche 2 février : tour de l'étang de Cousseau
Gaëtan malade, Christine a bien voulu guider la randonnée sans l'avoir reconnu avec l'aide de Suzie.
Se servant d'un plan et d'un tracé complexe et parfois approximatif, elles furent les bonnes fées qui guidèrent les marcheurs par un froid mordant dans un paysage incertain mais sublime. En hommage, leur est dédié le poème qui suit, intitulé :
Les Rangs d'honneur....
Poème épique du Grand Tour de Cousseau 22 km 130 m de dénivelé
Sonnet (en alexandrins et 14 vers)
Comme un vol de grues dans la brume matinale,
Fatigués à l'idée de marcher sur Cousseau,
De Saint-Médard, Saint-Aubin, secteurs de Bordeaux,
28 randonneurs cherchant le saint Graal
s'en allèrent d'un pas qu'ils voulaient assuré
s'affronter aux sables du canal des Étangs.
Christine les guidaient et Suzie l'y aidant.
Longeant les rives floues d'un marais fort glacé,
à chacun de leurs pas, évitant de chuter,
6 bornes furent avalées d'une belle foulée,
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les 16 bornes suivantes furent d'une autre cuvée
sur les dunes boisées, où l'on peut s'enliser.
Faut longer le marais et parfois s'égarer,
pour retrouver enfin les véhicules garés.
Petite fantaisie librement inspiré de Les Conquérants, l’un des plus célèbres sonnets de José-Maria de Heredia, paru dans “Les trophées” en 1893. Il est considéré comme l'incarnation du mouvement parnassien, qui se recentre sur l'art en réaction au lyrisme romantique.
Et un haïku de Suzie
Nos âmes bousculées
Dans les bras de mère Nature
Fruits réconfortés
Texte de Gaëtan et de Suzie, photos de Serge et de Jean-Claude