En ce jour du 27 janvier de l'an de grâce 2025, le Sieur Lionel de Gradignan, après avoir laissé son équipage à l'entrée de notre belle ville de bordeaux, est venu nous conter l'histoire de cette cité deux fois millénaire.
La visite a commencé Place du Palais, au pied de la Porte Cailhau édifiée sous le règne de Charles VIII, après sa victoire à la bataille de Fornoue en 1495. Chemin faisant nous sommes passés passage des Argentiers où subsistent encore les vestiges de l'ancien mur d'enceinte de la période romaine où Bordeaux était Burdigala.
Un arrêt place St Pierre nous permet d'admirer l'église du même nom, et de voir la rue de la Devize sous laquelle coule toujours la Devèze.
Nos pas, après la traversée du quartier St Pierre nous amenèrent Place de la Comédie, devant le Grand Théâtre qui a été construit sur l'emplacement d'un temple romain dédié à la déesse protectrice de la ville, la déesse Tutelle.
Le cours de l'intendance, anciens fossés qui longeaient les remparts, nous fait arriver à l'actuelle Place Gambetta qui était hors la ville au moyen-âge, puis jusqu'à l'église St Sernin. Sous celle-ci une crypte de sarcophages mérovingiens nous rappelle le haut moyen-âge du Ve au VIIIe siècle.
Retour par la Porte Dijeaux, établie sous Louis XV en 1748, nous fait à nouveau revenir dans l'enceinte antérieure au XIIIe siècle. Nous descendons la rue des remparts pour arriver sur la très grande place Pey Berland avec sa cathédrale St André, où se maria pour la première fois Aliénor d'Aquitaine en 1137 avec le roi de France Louis VII. Le mariage fut cassé par le pape, et elle pu ainsi se remarier une deuxième fois, et cette fois avec Henry d'Angleterre, plus connu sous le nom d'Henry II Plantagenêt.
Après avoir déambulé dans les petites rues bordelaises, la place Camille Jullian, la rue du Loup, dont nous n'avons pas vu l'ombre d'une queue, nous sommes revenus à notre point de départ, place du Palais.
Cette belle balade nous ayant mis en soif, nous nous sommes retrouvés dans une taverne locale, où l'aubergiste fort accorte, et en échange de quelques écus, nous apporta des boissons chaudes et revigorantes.
Nous nous sommes quittés tout esbaudis et avons regagné nos demeures, loin de cette grande ville, quelque part dans nos campagnes.
Cinquante-cinq inscrits ont au total participé à l'ensemble des 3 randonnées historiques sur Bordeaux.