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Pour cette rando douce, il est prévu de randonner à St Médard. Nombreux sont ceux qui se sont inscrits, le record est battu les 60 cases du tableau sont complètes. Après plusieurs vérifications avant le départ, nous sommes en réalité 66, mais 2 randonneuses se sont trompées de lieu de rendez-vous.
Le signal du départ est donné avec un peu de retard. Elles ont pu être contactées et vont nous rejoindre par la piste cyclable, François part à leur rencontre.
Nous traversons le ruisseau du Haillan sur un petit pont, et après un arrêt pour leur permettre de se joindre à nous, nous partons sur un chemin qui longe le Ranch du Mauriet.
C’est la première fois que j’anime une rando douce et il n’est pas facile d’adapter la vitesse avec un groupe aussi nombreux. Ceux qui sont devant trouvent que nous n’avançons pas assez vite, alors que ceux qui sont derrière peinent à nous rattraper et trouvent que nous allons trop vite.
Nous quittons ce chemin pour entrer dans le Parc Sainte Christine au Haillan, là il va falloir traverser des rues sur quelques passages piétons, une petite montée dans le lotissement en surprend certains.
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Laissant les maisons derrière nous, après une petite pause technique qui permet de rassembler tout le monde, nous nous retrouvons sur le GR de Bordeaux Métropole et arrivons dans le Bois du Dehès. Notre vitesse est à nouveau ralentie, car le chemin est étroit et nous avançons en file indienne, des petites cabanes de branchages ont été construites dans ce bois, il y a aussi des bancs, mais pas le temps de s’y arrêter.
Nous arrivons Chemin du Moulinat, nous sommes maintenant dans le Parc des Jalles, et une étrange construction se dresse devant nous. Il s’agit du refuge périurbain du Haillan « Le Haut Perché »
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Le refuge, tout en courbes et porté par un système d’arches, évoque la silhouette élancée des châteaux d’eau. Il est érigé au bord de la rivière et vient ajouter une note aérienne face aux deux anciennes bâtisses qui ont façonné ce lieu : le moulin à eau et la maison du meunier. Accessible par une échelle japonaise et pensé comme un observatoire à visées multiples, il cadre, à travers ses fenêtres subtilement positionnées, des vues plongeantes sur la Jalle, rasantes vers l’horizon ou encore fuyantes vers le ciel… Sa capacité d’accueil n’est que de 6 personnes, trop petite pour notre groupe. Le Refuge est sommaire, il ne dispose ni d’eau, ni d’électricité, ni de chauffage, des toilettes sèches sont installées à proximité.
Nous continuons notre parcours dans le bois en longeant la Jalle, avant de regagner le Chemin de Gamarde. Sur notre gauche se dresse la station d’épuration, tandis que sur la droite s’élève le grillage qui clôture le Parc du Thil.
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Nous nous rassemblons avant de franchir le portail du Parc et de nous diriger, vers le Château, par une allée bordée d’ifs taillés avec soin pendant plus de 15 ans par un jardinier passionné.
Situé en bordure de la piste cyclable Bordeaux-Lacanau, ce domaine de 7 hectares était la propriété de la famille de Jacques Estèbe, ancien directeur général adjoint de Dassault Aviation, décédé en 2019.
On y trouve des arbres remarquables comme des séquoias, des chênes et des magnolias, ainsi qu’une bâtisse en pierre datant probablement du 18ᵉ siècle.
Ce parc offre aux visiteuses et visiteurs un îlot de fraicheur au cœur de l’agglomération bordelaise et un espace de biodiversité, classé Natura 2000. En effet, en connexion directe avec le parc des Jalles, le domaine du Thil abrite de nombreuses espèces à préserver. De plus, il est situé sur le champ captant de Thil-Gamarde, qui fournit plus de 20 % de la ressource en eau potable pour les habitants de Bordeaux métropole.
Les randonneurs se dispersent dans le Parc dont l’accès a été inauguré par la Ville de St Médard en Jalles le 25 mai dernier, admirant les arbres, les constructions ainsi que les berges de la Jalle accessibles par un petit escalier entre des arbustes.
Nous quittons le Parc et regagnons la forêt en longeant la clôture. Nous avançons sur de petits sentiers qui côtoient la Jalle, mais nous retrouvons sur un terrain aménagé, à l’abri des regards, un parcours avec de multiples bosses qu’il nous faut contourner pour éviter de tomber. Nous nous trouvons alors dans le Poujau de la Capère qui est un ancien camp romain.
De retour sur la piste cyclable et le GR Bordeaux Métropole, nous sommes face à un nouveau refuge périurbain, la « Station Orbitale » située à St Médard en Jalles.
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La Station orbitale, véritable structure labyrinthique érigée vers le ciel, surplombe la Jalle, un affluent de la Garonne, et fait face au pont Eiffel de la piste cyclable Bordeaux-Lacanau. Sa capacité d’accueil est de 11 personnes. Composée de capsules savamment empilées et soutenues par de nombreux piliers, on s’y introduit par une pente, sorte de rampe de lancement, ouvrant sur un espace collectif aménagé autour d’une table centrale et de banquettes convertibles.
Arrivés à ce point de notre randonnée, le parcours devait se poursuivre par le tour de l’enclos dans lequel se trouvent les moutons dédiés à l’écopâturage. Mais compte tenu de l’heure, et des consignes relatives à la rando douce, nous ne ferons pas cette dernière partie et repartons en direction des voitures sur le chemin qui longe la piste cyclable.
Cette randonnée aura été une découverte pour certains et un bon entraînement dans le cadre de la préparation de mon brevet d’animatrice. Je remercie François et Gérard qui m’ont permis d’encadrer ce groupe.
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Texte Christine, photos Christine et Mauricette