Sortie 2024-06Bis : Saint-Guilhem niveau 2 Jour 5 (et fin)

Séjour 2024-06 bis – St-Guilhem-le-Désert N2 (5/5)

Dimanche 12 Mai. C’est notre dernier jour ici. La Bergerie, comme Capri, c’est (presque) fini. Encore un petit tour dans les environs et nous rentrons.
A la fin de ce pont… de ce viaduc, de l’Ascension, côté circulation routière, on nous annonce un jour noir. Déjà, ce matin, contrairement aux jours précédents, mise en ambiance avec une météo grise.

Le projet du jour ? Découvrir une autre facette de cette région un peu sauvage, avec une boucle au départ de la bergerie et retour pour le pique-nique avant le grand bain routier vers Bordeaux.
A ce stade, deux options sont possibles : rentrer aussitôt après le petit-déjeuner ou aller randonner. Dans ce dernier cas, deux autres options : le pique-nique sur place avant de se lancer sur les routes
ou le pique-nique ailleurs, au choix des intéressés. Une sorte de « sauve qui peut » des bouchons. Probablement pari perdu d’avance, quelle que soit l’option choisie.
Évidemment, ce matin n’est pas un jour comme les précédents. Si le petit-déjeuner et le pique-nique font partie du rituel, le « déménagement » des bagages dans les véhicules vient quelque peu modifier le programme.

Finalement, les salutations échangées entre partants et la douzaine de marcheurs décidés à en profiter jusqu’au bout, le petit groupe s’élance sur le plateau de Montcalmès, espace autrefois consacré au pastoralisme dont on trouve encore des traces avec les villages en partie abandonnés de Lavène et de Montcalmès et les lavognes éparpillées dans la nature.

Au moment de démarrer, il pleuvasse. S’agit-il d’une « rare averse » ou d’une « pluie éparse » selon les qualifications de Météo France ? Qui saurait le dire ? D’autant qu’un moment plus loin, c’est un ciel noir qui apparaît devant nous et le tonnerre qui gronde. Faut-il y voir une manifestation d’humeur de  Guilhem que nous aurions blessé par nos comportements de la veille chez lui et qui souhaiterait nous en éloigner ? Finalement, et nous ne nous en plaindrons pas, l’orage passera à côté.

L’itinéraire à emprunter est facile à repérer : depuis la bergerie, il suffit de suivre la direction indiquée par le panneau planté en face : Belvédère du Berger : 4,2 km. C’est un large chemin bordé de chênes verts en fleur et ses bas-côtés tapissés de fleurs variées. Le parfait lieu anti-stress… sauf celui de ne plus savoir où l’on est parce que perdu dans ses rêveries !

Sorte de balcon sur l’Hérault, le belvédère en question permet notamment une vue globale sur le village et l’itinéraire de la veille au départ de St-Guilhem-le-Désert, 200 m plus bas.

Toujours sur le plateau de Montcalmès, la suite consiste à longer un moment le cours de l’Hérault, à distance, sans le voir, avant de reprendre la direction de la bergerie à travers la forêt et le bois des Frousses… euh ! des Brousses. Pour en savoir plus, consulter le feu d’artifice des albums photos.

Là s’arrête l’épopée de ce séjour 2024-06 Bis… bien que le premier en son genre !

Qu’en retiendra l’Histoire ?
Pour réduire leur temps d’absence de chez eux et, aussi… le coût du séjour, les animateurs voudraient ajouter qu’ils n’ont pas fait de reconnaissance. Il leur a plu de penser qu’ils pouvaient espérer la vôtre. C’est leur seul salaire. Ils vous en remercient très sincèrement.

Texte de Jean-Claude

Photos de Jean-Claude et Françoise, Serge, Jean-Luc

Album résumé des 5 jours de Manuel