Niveau 2
Samedi 28 Mai
En ce 3ème jour, il va à nouveau faire beau et chaud. Maintenant que nous sommes rôdés, où pourrions-nous aller traîner nos galoches ? Et si nous faisions un p’tit tour, et pourquoi pas un grand, dans la forêt domaniale de la Gardiole ? À cette évocation, ne sentez-vous pas la fraîcheur vous tomber immédiatement sur les épaules ? Flâner sur les sentiers ombragés, ce serait vraiment sympathique et ça nous changerait des chemins rocailleux en pleine cagna ! Comme vous l’allez voir, le diaporama joint va achever de vous convaincre.
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Et nous voici partis de vallons en vallons. Inconvénient : entre chaque vallon, il faut franchir une crête. Ainsi, nous avons croisé le vallon des Chaudronniers et celui des Charbonniers. Comme nous n’entendions ni marteau, ni enclume et ne percevions pas la moindre odeur de bois brûlé, nous avons un instant pensé qu’ils étaient en grève avant de réaliser que, durant ce long pont de l’Ascension, nous étions les seuls à travailler.
Nous sommes finalement arrivés au bord de l’eau, sur les falaises du Devenson. Au bord, oui mais entre 200 et 300 m au-dessus de l’eau. Bien qu’on y trouve des calanques ou des anses, il n’est pas aisé d’y faire trempette ! C’est ainsi qu’à nos pieds… 300 m plus bas, on lorgne sur l’Anse des Enfers. Pas vraiment tentante ! On se prend à espérer car, un peu plus loin, c’est la calanque de St-Jean-de-Dieu… qui n’est pas plus accueillante que la précédente. Et puis on surplombe le Val Vierge. Vu ses dispositions, pour de modestes randonneurs, il risque de le rester longtemps. Tiens, nous voici en pays de connaissance : nous retrouvons la Grande Candelle mais vue sous son autre profil. Très vite après, nous atteignons le point culminant du jour : 500 m. Objectif maintenant : retrouver nos voitures quelque part vers là-bas mais, cette fois, en suivant l’autoroute par la crête de l’Estret.
Et nous avons effectivement retrouvés nos cabriolets.
Pour la forêt ombragée, les photos sont là.
Et on garde le bon rythme grâce à la vidéo.
Une sympathique promenade en forêt : lien
Texte et photos : Jean-Claude
Vidéo : Philippe
Dimanche 29 Mai
Depuis deux jours, à l’Orient, une grande muraille nous barre l’horizon? Qu’est-elle ?
Que cache-t-elle ? Non ! Contrairement à ce que vous pensiez, il ne s’agit pas de la grande muraille de Chine mais plus modestement des falaises Soubeyranes. Elles ne sont que les plus hautes d’Europe. Bof, nous nous en contenterons ! Leur point culminant n’est qu’à 394 m au-dessus du niveau de la mer mais ça en fait tout de même un beau plongeoir.
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Alors, pour notre dernière vadrouille de ce séjour, nous allons partir à l’assaut de cette muraille ? Pour l’occasion, nous partirons de Cassis, en voiture et, ça ne s’invente pas, en empruntant la route des crêtes. Arrivés là-haut, il ne reste plus qu’à rejoindre La Ciotat en arpentant ces fameuses crêtes du haut desquelles on fait plus que deviner les falaises sous nos pieds. Comme les jours précédents, le soleil nous accompagne ce qui, tout compte fait, dans ce secteur, est nettement préférable à la pluie et aux bourrasques.
Notre objectif : la chapelle de Notre-Dame de la Garde. Nous ne remettons pas notre sort entre n’importe quelles mains ! En bord de mer, à l’entrée de La Ciotat, elle n’est qu’à 5 km à vol d’oiseau (et Dieu sait s’il y en a de drôles dans ce groupe). En revanche, d’un bout à l’autre, dans des décors changeants, nous ferons constamment le yoyo et pas mal de… biscouettes.
Une fois fait l’aller, il faut penser au retour. Et pratiquement par le même chemin. Finalement, vus dans l’autre sens, avec un éclairage différent, notamment aux abords de la baie de Cassis, on pourrait penser que les décors ont été retouchés.
Et c’est ainsi que s’achève cette 4ème représentation des Calanques. Le théâtre va fermer ses portes. Les marionnettes vont devoir rentrer… Jusqu’à la 5ème édition ?
Pour la mise en scène, c’est ici
Pour le son, c'est là !
Et le résumé de Lisa : photos
Et la vidéo finale de Jean-Louis
Texte de Jean-Claude, photos de Jean-Claude et de Lisa.
Vidéo : Jean-Louis