ça y est, presque tout est redevenu normal : des groupes qui ne sont plus faméliques, les masques qui restent dans les sacs à dos le temps de la randonnée et même le temps qui nous rappelle qu'il peut lui aussi être variable, la preuve il pleut lorsque les animateurs sonnent le départ. Nous constatons rapidement que nous ne sommes pas seuls, la police du lac veille, surveille-t-elle nos gestes barrières ? on pourrait le croire car nous sommes bien seuls sur la piste. Mais non, nous sommes en concurrence avec un grand rassemblement de volatiles. Pourtant ceux-ci respectent eux-aussi les barrières, ça doit être autre chose, voici ci-contre une raison possible de la présence de la maréchaussée.
En sus des gestes, certains redoublent de précautions en enfilant le fameux poncho, vêtement qui allie
l'esthétique à la praticité, car non seulement dans ce truc informe le plus maigre d'entre nous est capable d'apparaitre dans une pub Michelin, mais en prime ceux qui en sont dotés transportent un sauna portatif (les K-way remplissent également cette fonction pour ne pas faire de jaloux). Heureusement Bernard, suite à sa piètre performance sur le tour de Blanquefort de début de mois, s'est reconverti avec l'aide de son entraineuse personnelle en grimpeur, plus enclin cependant à prendre la tangente qu'à monter (même au 7ème ciel ?).
Je cause, je cause, et pendant ce temps-là la pluie tombe. Et puis au bout d'une heure grosse accalmie qui permet à Philippe de nous conter l'histoire des lieux que nous traversons, de la base de détente destinée aux aviateurs de la base 106 de Mérignac, jusqu'à celle des hydravions des américains en 14/18.
Une fois les explications données et comme nous revenons vers notre point de départ, la pluie se réinvite, ce qui vraiment plaisir à celles et ceux qui reprenaient après une longue interruption le long cours de nos randonnées.
Une bien belle randonnée, bien ombragée, ça pourra servir une autre fois
texte et photos de Serge