Pour cette première sortie hivernale 2019, nos raquettes sont ravies car elles sont bien restées au chaud. Malgré toutes les incantations, brulage de cierges et autres sollicitations des cieux, pas un flocon vaillant à mettre sous les pieds. Quelques centimètres pour faire propre, c’est tout.
Vendredi, le trio Hervé Jean-Claude et André se sont risqués à explorer l’itinéraire menant à un petit sommet au joli nom : le Téton de Vénus 1699m. Parti du gite des Galinottes au pied des pistes de Ski, il a fallu armer nos chaussures avec des cramponettes (un système antidérapant pour passer les flaques de glaces) car il gèle au Lioran. De passage au refuge de Meige Coste sous le Téton, le gardien discute le bout de gras et nous apprends que ce matin il faisait moins 17 degrés. Tant pis on avance, à travers les flaques glacées, en se méfiant du vent violent, mais sur la crête c’est encore pire, et l’on comprend bien ce qu’est l’effet éolien. Le téton sera vu de près mais pas longtemps, dur de rester debout, vite à l’abri pour manger dans un coin protégé. Mais le thermomètre du sac à dos indique quand même moins 18 degrés. Air très peu humide il est vrai, mais les doigts font mal…
Le soir c’est la chasse aux cramponnettes, car il est plus prudent de se munir de ces accessoires sur la glace vive des sentiers. Les deux magasins du Lioran se sont frottés les mains ce soir-là . L’apéritif de bienvenue permet de découvrir le Birlou. Liqueur typiquement auvergnate à base de Chataignes et de pommes, ce qui donne un excellent kir !
Samedi, c’est la copie de la reconnaissance de Vendredi. Le gardien du refuge de Meige Coste salue la petite troupe au passage. Copie conforme en tous points, le froid et le vent, des plaques de glace sur le GR. Le sommet du Téton sera gravi par quelques vaillants, deux minutes au sommet suffisent. Le retour au col de Rombière permet de trouver un coin abrité pour manger, rapidement car tout le monde refroidit. La descente vers Font d’Allagnon, la remontée vers le Puy de Massebouf avant de replonger sur le Lioran. Un peu de soleil à l’arrivée.
Dimanche les deux groupes ne font qu’un et démarrent ensemble depuis le refuge. Direction le col de Gliziou et la vacherie du Griou. Curieusement, un peu plus de neige car le parcours est abrité du vent, ce qui maintient au sol le peu de neige en place. Pique-nique à la vacherie du Griou après quelques controverses sur la lecture des panneaux indicateurs, lesquels sont en totale contradiction avec les indications des cartes ; mais bon il faut s’y faire. Le retour par le petit village des Chazes cloture le WE.
texte d'André (les photos sont toujours visibles à partir de l'article précedent)